Ecriture pianistique : les ligatures interportées
Dans
l'écriture de partitions pour piano, il est courant d'utiliser
les deux portées (clef de sol et de fa) pour écrire le jeu d'un
même trait musical. Sur un plan plus technique, cela signifie
qu'une même voix rythmique (qui jusqu'ici se trouve entièrement
dans une seule portée) peut se voir répartie sur les deux
portées. En voici des exemples : Dans ces
mesures, le fait d'avoir utilisé les deux portées n'a comme but
que de faciliter la lecture des notes dans les deux clefs. Les
notes plus basses auraient été difficilement lisibles en clef
de sol. Mais ces mesures ne comportent qu'une seule voix
rythmique au sens où Pizzicato définit la voix rythmique.
Le principe à bien comprendre pour écrire ce type de mesure
avec Pizzicato est que les notes appartiennent toujours à une
des deux portées. Ici nous avons choisi la portée supérieure
pour contenir les notes, mais on aurait pu faire l'inverse. Il
vaut mieux choisir la portée contenant le plus de notes comme
portée de base.
Une fois la note écrite dans une portée, une astuce permet de
la glisser dans l'autre portée, mais ce glissement n'est que
graphique : la note continue à appartenir à sa portée
d'origine. Ceci implique que la justification des voix rythmique
reste liée au contenu de la mesure d'origine.
Voyez le détail à la page http://www.arpegemusique.com/manuel30/FR325.htm